mercredi 22 janvier 2020

Nouilles Dan Dan à l'éffiloché de soja

 [Recette végétalienne et sans gluten]



Le nouvel an chinois approche (le 25 janvier) et on nous innonde de pseudo produits asiatiques dans les magasins. J'imagine que cela doit faire sourire nos amis de la communauté.
A mon tour de préparer une pseudo recette chinoise, avec ces nouilles dan dan à l'éffiloché de soja.
Pourquoi pseudo recette chinoise ? Parce que les magasins d'ici, au lieu de nous donner le choix entre des nouilles de riz ou des soupes déshydratées aux nouilles, pourraient nous proposer des épices et condiments un peu plus authentiques. Je n'ai pas forcément toujours accès aux épiceries asiatiques, donc je n'avais pas sous le main de vinaigre de riz noir, de feuilles de moutarde en saumure,...
En gros, j'ai fait avec ce que j'avais ... 

Les nouilles dan dan sont des nouilles servies chaudes ou froides avec une sauce au sésame. Elles sont servies en street-food par les marchands ambulants de Sichuan (une province centrale de la Chine et connue pour son poivre).
Le nom fait référence à un type de poteau de transport (dan dan) qui était utilisé par les marchands ambulants qui vendaient le plat aux passants.
La poudre était porté sur l'épaule, avec deux paniers contenant des nouilles et de la sauce attachés à chaque extrémité. 
Comme ses nouilles très abordables, sont devenues très populaires, la population locale est progressivement venue les appeler nouilles dan dan , faisant référence aux vendeurs de rue. Le nom se traduit directement par «nouilles portées sur un poteau», mais peut être mieux traduit par «nouilles de colporteur».

Ce sont des pâtes  assaisonnées avec de l'huile de piment,  de la sauce sésame (proche de notre tahine) ou parfois de la pâte de cacahuète, traditionnellement avec de la viande hachée, des feuilles de moutarde du Sichuan saumurées et finement hachées, des légumes en boite ou fermentés, forcément du poivre du Sichuan en poudre, de l'ail, de la sauce soja et de la ciboule hachée. 

Cette recette fait appel à la saveur "umami", un mot japonais qui pourrait se traduire par « goût savoureux ». L’umami est maintenant reconnu comme une saveur distincte (en plus du sucré, salé, sucré, amer) car il fait appel à des récepteurs spécifiques du glutamate, un acide aminé majeur du métabolisme cellulaire.
Le glutamate (je ne parle pas de l'ajout de glutamate de sodium) est abondamment présent dans les produits fermentés tels que le miso, le tempeh et d’autres produits fermentés à base de soja, ainsi que dans le kimchi, également riche en bactéries bénéfiques.

L’histoire de la découverte de l’umami est célèbre dans les annales de la science culinaire. Il y a un siècle, un scientifique de l’université de Tokyo du nom de Kikunae Ikeda fut intrigué par le goût du kombu dashi, un bouillon d’algues très populaire au Japon qu'il dégustait au déjeuner.
Rapidement, il finit par se convaincre que son expérience gustative devait être un goût biologiquement déterminé. Le goût de… quelque chose.
Umami, n'est traduit, jamais, il reste umami en anglais ou en espagnol !

Les quatre autres saveurs «de base» sont toutes liées à la survie (ou, du moins, elles semblent l’être). Chacune d’entre elles met en marche un circuit spécial de synapses à travers le cerveau, déclenchant une sensation consciente et spécifique, appelant une réaction forte. Le sucre, par exemple, est un nutriment essentiel, raison pour laquelle nous le percevons déjà dans le ventre maternel. De même, nous ne pouvons survivre sans sel, mais il est dangereux de trop en manger, raison pour laquelle il est agréable en petites quantités, mais pas quand il y en a trop. L’amertume désigne quant à elle un composé chimique potentiellement dangereux. Quant à l’acidité, elle est associée à la pourriture.

À quoi sert l’umami? Personne ne le sait vraiment....

🌿 Ingrédients pour 4 bols  :

Pour la garniture
  • 250 g de nouilles de riz
  • 250 g d'éffiloché de soja (ou autre protéine) 
  • 120g de feuilles d'épinard frais
  • 80 g de kimchi, ici de carotte (à défaut de carotte rapées)
  • 1 oignon
  • 1 gousse d'ail
  • 2 CAS d'huile (ici sésame)
  • 1 petit bout de gingembre frais haché
  • 2 CAS de sauce tamari (sauce soja fermentée sans gluten)
  • 2 CAS de vinaigre de riz


Pour la sauce
  • 2 CAS de tahine (purée de sésame)
  • 4 CAS de sauce tamari 
  • 2 CAS de vianigre de riz
  • 2 CAS d'huile pimentée
  • 1 CAC d'ail semoule
  • 1 CAC de sauce sriracha (optionnel, ça pique)
  • 4 CAS d'eau
  • 1 CAS de poivre de Sichuan moulu


  • 4 CAS de cacahètes grillées


🌿 Préparation :

Dans le bol de votre blender, ajoutez la purée de sésame, la sauce soja, le vinaigre de riz, l'ail semoule, l'huile piquante, l'eau et le poivre. Mixez.
Ajoutez si vous le souhaiter la sauce sriracha. Faites tiédir un peu.

Pelez et émincez l'oignon.
Dans une poêle, faites revenir l'huile. Faires revenir l'oignon, le gingembre, la gousse d'ail écrasé, puis ajoutez l'éffiloché de soja. Faites dorer un peu.
Ajoutez la sauce soja et le vinaigre de riz, les feuilles d'épinard et le kimchi. Cuire jusqu'à quasi évaporation du liquide.  Gardez au tiède.

Faites cuire les nouilles selon les indications du fabriquant. Egouttez.
Répartissez les nouilles dans des bols ou des assiettes creuses.
Versez la garniture, ajoutez la sauce tiède et parsemez de cacahuétes grillées.
Bonne dégustation.



Vous voulez une recette de kimchi de chou en attendant que je vous livre ma recette de kimchi de carotte ?
La recette est ICI




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